Les mercatos les plus chers de l’histoire du Stade Rennais

Stade Rennais

Club historique de Ligue 1, le Stade Rennais suscite toujours autant la ferveur de ses supporters. Figurant toujours en première partie de tableau du championnat français, le Stade Rennais est l’un des clubs français les plus actifs sur le mercato depuis sa création en 1901.

Pour rester à la hauteur de ses ambitions sur le plan sportif, le Stade Rennais ne lésine pas sur les moyens afin de s’octroyer les services de joueurs provenant des 4 coins du monde. À titre d’exemple, le Stade Rennais a dépensé une somme de 70,5 millions d’euros lors du mercato estival de 2020, mais quels sont les recrus les plus chers du club français depuis sa création? C’est ce que nous allons découvrir ensemble!

Un mercato estival de 2020 onéreux, et productif

Les fans du Stade Rennais se souviennent certainement du mercato estival de 2020 de leur club préféré. En effet, le Stade Rennais est le club français à avoir dépensé le plus d’argent pour recruter de nouveaux joueurs en été 2020. S’élevant à plus de 70,5 millions d’euros, cet argent a permis au Stade Rennais de se renforcer sur le flanc de l’attaque et de la défense, essentiellement. À noter la signature remarquée de Jérémy Doku pour 26 millions d’euros, une somme record pour le Stade Rennais. Le reste de l’argent a été dépensé pour recruter des joueurs comme Guirassy, Aguerd, Terrier et Gomis, qui font déjà énormément de bien au Stade Rennais.

Un mercato actif dans le sens des…Départs

Pour équilibrer les comptes, alléger la masse salariale et rester dans les clous du fair-play financier, le Stade Rennais a dû se séparer de quelques joueurs phares de son effectif. Dans le sens des départs donc, deux joueurs ont quitté le navire Rouge et Noir pour aller découvrir le championnat anglais. Il s’agit du portier sénégalais Edouard Mendy qui s’est engagé en faveur de Chelsea et de Raphinha recruté par Leeds United, une équipe tout juste promue en Premier League.

De l’aveu du directeur sportif du Stade Rennais, le départ de Mendy et de Raphinha n’était pas désiré, mais le club français n’a pas pu résister à l’offre provenant d’Angleterre. Grâce à la vente de ses deux joueurs, le Stade Rennais a récupéré une somme de 47,5 millions d’euros, ce qui représente plus de la moitié de la somme dépensée pour le recrutement. Sur le plan économique, le Stade Rennais a bien géré son mercato, mais est-ce que ça a toujours été le cas? Pas vraiment lorsqu’on connaît les nombreux flops coûteux dont le club français se serait bien passé.

Le flop le plus coûteux de l’histoire du Stade Rennais: Lucas Sévérino

Des flops coûteux, le Stade Rennais en a connu. Si certains se rappellent de Mario Turdo, de Bangoura ou de Luis Fabiano, tous les fans du Stade Rennais connaissent Lucas Sévérino, le joueur brésilien acheté à 21 millions d’euros et dont les performances sur le terrain n’ont jamais convaincu. Acheté en 2000, alors que le mercato était beaucoup moins onéreux qu’aujourd’hui, Lucas Sévérino est la parfaite incarnation de l’échec sur le plan sportif, et par extension économique. François Pinault, l’ancien directeur du Stade Rennais était peu regardant sur les dépenses et n’hésitait pas à signer de gros chèques pour la signature de jeunes espoirs.

Lucas Sévérino

Lucas Sévérino n’a jamais pu assumer la pression qui pesait sur ses épaules de jeune d’à peine 20 ans. Après une première saison mitigée, voire médiocre, le brésilien passait de plus en plus de temps sur le banc avant d’être revendu pour la moitié de son prix d’achat. Apprenant de ses erreurs, le Stade Rennais est désormais plus regardant lorsqu’il s’agit de recruter des joueurs aussi onéreux. D’autre part, le club français investit mieux et beaucoup plus dans son centre de formation dans l’optique de former les jeunes qui feront le club de demain. Autrement, le Stade Rennais préfère se payer les services d’un jeune joueur de manière à mieux accompagner ce dernier dans sa progression vers le haut niveau.

Des achats coûteux mais intelligents: Gyan et Nonda

Heureusement pour le Stade Rennais, l’histoire de ses mercatos n’est pas ponctuée par des échecs seulement, loin de là. Bien au contraire, les Rouge et Noir ont très souvent recruté de jeunes pépites. Certains d’entre eux ont considérablement apporté au rayonnement du club sur la scène européenne avant d’être revendus deux à trois plus chers que leur prix d’achat.

On pense à l’attaquant d’origine ghanéenne Asamoah Gyan, recruté pour 8 millions d’euros et vendu à 16 millions. Idem pour Shabani Nonda, acheté à 6 millions d’euro avant que Monaco ne décide de l’acheter pour 20 millions d’euros, soit trois fois plus cher que le prix payé par le Stade Rennais. Bref, le Stade Rennais s’y connaît bien en mercato et sait flairer les bons coups, c’est une certitude.

Jérémy Doku, le joueur le plus cher de l’histoire du Stade Rennais

Après Lucas Sévérino dans les années 2000 acheté à 21 millions d’euros, le Stade Rennais a dépensé une somme supérieure à 20 millions pour la deuxième fois de son histoire afin de s’octroyer les services de Jérémy Doku. Pour 26 millions d’euros, Jérémy Doku représente le joueur le plus cher de l’histoire du club breton et on voit mal comment ce record pourrait être battu dans les années à venir.

Jérémy Doku

Une question se pose toutefois: est-ce que Jérémy Doku va confirmer les attentes placées en luiou n’est-ce qu’un Lucas Sévérino bis? À l’instant où nous écrivons ces lignes, la tendance est beaucoup plus en faveur de la deuxième option, car l’international belge de 18 ans a clairement du mal à confirmer dans son poste d’ailier gauche. Encore pire, certains experts de football désignent Jérémy Doku comme étant le principal responsable des problèmes offensifs des Rouges et Noirs.

Depuis sa première qualification en Ligue des Champions en 2019, le Stade Rennais a du mal à convaincre sur la scène nationale et européenne. Actuellement 8ème de Ligue 1, le Stade Rennais montre un football vulnérable, peu intelligent et pas très beau à regarder. Après son mercato de plus de 70 millions d’euros, le Stade Rennais a pourtant tout intérêt à redresser la pente, car la patience de ses supporters a des limites.